Conakry, 8 septembre 2024 – « Le premier mari d’une femme, c’est son métier », dit-on souvent. Catherine Dédé Béavogui, étudiante en licence 2 au département des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, incarne parfaitement ce dicton. En parallèle de ses études, elle s’est lancée dans la coiffure masculine, un métier souvent perçu comme étant réservé aux hommes.

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Depuis son plus jeune âge, Catherine Dédé Béavogui a nourri une passion pour la coiffure. Aujourd’hui, elle combine son parcours académique avec cette activité, qui lui permet de subvenir à ses besoins quotidiens et de soutenir financièrement sa famille. Installée à l’université Gamal, elle coiffe principalement des étudiants, mais son talent ne passe pas inaperçu et sa réputation grandit au-delà du campus.

Ce qui distingue Catherine, c’est sa capacité à relever un défi de taille : s’imposer dans un domaine traditionnellement masculin. La coiffure masculine, considérée comme une spécialité dominée par les hommes, n’a pas été une barrière pour elle. Au contraire, elle a su se faire une place grâce à son talent, son dévouement et son professionnalisme.

À travers cette activité, Catherine a acquis non seulement une indépendance financière, mais elle a également gagné le respect de ses pairs et de sa communauté. Pour elle, il s’agit d’un moyen de prouver que les femmes peuvent réussir dans n’importe quel domaine, y compris ceux où elles sont historiquement sous-représentées.

Catherine Dédé Béavogui est l’exemple parfait de la détermination et de la résilience. En plus de ses études, elle poursuit une passion qui lui permet de répondre aux besoins de sa famille tout en brisant les stéréotypes de genre. Son histoire inspire de nombreuses jeunes femmes à suivre leurs rêves et à ne jamais se laisser freiner par les barrières sociales ou culturelles.